Mercredi 13 novembre 2019, les lycéens de la section CAV (cinéma-audiovisuel) du lycée Rostand se sont rendus, comme chaque année, au ARRAS FILM FESTIVAL.
|
Le matin, ils ont découvert deux films de la rétrospective « Peur sur les sixties » : Psychose d’Alfred Hitchcock (1960) & Dracula, Prince des ténèbres de Terence Fisher (1966). Ils ont été particulièrement impressionnés par le chef-d’œuvre du maître du suspense : “L’intrigue du film est vraiment géniale et très en avance sur son temps: faire mourir le personnage principal au milieu du film est vraiment très intéressant comme choix de scénario. Lorsqu’on prend en compte la date de sortie du film (1960), on comprend aisément ce qui fait de ce film un chef-d’oeuvre , que ce soit sa musique […] qui correspond bien à l’ambiance générale du film ou bien son histoire qui surprend sans cesse le spectateur scotché à son siège et trépidant d’impatience de découvrir le fin mot de l’histoire…” (Killian).
|
L’après-midi, les trois niveaux ont été répartis sur différents ateliers pédagogiques. Les Secondes ont découvert, avec Laura Bernard, maquilleuse professionnelle, comment on peut réaliser des effets spéciaux avec le maquillage : ils se sont amusés à réaliser des plaies & des blessures de cinéma. « J’ai appris plein de choses : comment on fait des blessures, des plaies… en utilisant plusieurs produits (colle, maquillage…) » (Mélissa).
|
Les Premières ont eu droit à une plongée dans les techniques sonores du cinéma, du plateau à la post-synchro avec Axel Wursthom, ingénieur du son. Il leur a fait réaliser la bande-son de la première minute d’un court métrage d’animation intitulé L’Incroyable Marec. “Nous avons d’abord fait les bruitages : un bruit de mer calme, des infra-basses pour sentir le bateau passer, des mouettes, une clochette, des pas suivis d’un saut, un jeté-attrapé de corde puis de caisse, une sardine qui se débat, une caisse tirée d’un bateau et une corde qui se serre. Puis les doublages […]. C’était à la fois intéressant et amusant, nous avons appris à modifier la fréquence d’un son pour l’adapter à une séquence, à enregistrer et à couper des sons dans un logiciel, nous avons découvert l’autre côté des courts-métrages et films”(Laérian).
|
Quant aux Terminales, François Vilain leur a expliqué, en s’appuyant notamment sur des films de Méliès, le principe des effets spéciaux avant de leur faire réaliser, par petits groupes, une vidéo où ils se sont mis en scène en intégrant un effet spécial, avec ou sans fond vert. « Dans mon groupe, les filles sont en train de se moquer de ma taille quand soudain, je deviens géante & je les écrase ! » (Denise).
|
“Le Arras Film Festival est un festival vraiment fantastique qui nous a offert l’opportunité de découvrir ce qui se trouvait devant mais aussi et surtout derrière la caméra!” conclut Martin, élève de Terminale pour qui l’expérience s’est prolongée les quatre jours suivants : sa candidature a été retenue pour faire partie jury jeune du Festival.