Lycéens au cinéma – Film n°2/5 J’ai perdu mon corps, Jérémy CLAPIN, 2019

Mardi 11 janvier 2022, les élèves de la section Cinéma-AudioVisuel du lycée Rostand ont assisté au Fresnoy à la projection du deuxième film du dispositif « Lycéens au cinéma », « J »ai perdu mon corps » de Jérémy Clapin, film d’animation pour adultes sorti en 2019. Il s’agit de l’adaptation du roman Happy Hand de Guillaume Laurant (2006).

J’ai perdu mon corps est un film original. Le titre renvoie à une main, celle de Naoufel, un jeune homme orphelin amputé lors d’un accident du travail. Le film entrelace trois intrigues : le parcours de cette main à la recherche de son propriétaire dans le Paris des années 1990, le flash-back sur l’enfance de Naoufel au Maroc et le présent de Naoufel qui tombe amoureux d’une jeune femme prénommée Gabrielle…

En cours, le film a fait l’objet d’une analyse filmique axée sur plusieurs pistes de travail : la question du point de vue, la caméra subjective, le traitement du son (depuis son enfance, Naoufel aime enregistrer les sons qui l’environnent), le personnage de cinéma…

Le film a fait l’unanimité auprès des élèves : « Ce film […] est certainement l’un des films d’animation les plus époustouflants que j’ai vus… Les dessins sont beaux, le jeu des couleurs est très bien fait et l’animation en 2D est exceptionnelle. » (Thomas) ; « J’ai accroché tout de suite d’abord grâce à l’histoire qui est comme un puzzle à assembler pièce par pièce. » (Mathéo) ; « J’ai beaucoup aimé ce film, il était très touchant surtout l’histoire personnelle de Naoufel : c’est un petit garçon qui a perdu ses parents dans un accident de voiture puis on suit son histoire quand il grandit… » (Naomie) ; « J’ai trouvé que ce film était un plaisir à voir : le mélange des trois histoires était vraiment pertinent. » (Cassandra) ; « Le long métrage d’animation était passionnant : je ne m’attendais pas à être aussi captivé par l’histoire d’une main coupée ! La personnification de la main était très bien réalisée comme quand elle s’assoit sur une bordure comme si elle était essoufflée. » (Ugo) ; « J’ai fortement apprécié ce film : sa musique, son sound design, son doublage, ses dialogues et son animation sont d’une sensibilité poétique. On ressent beaucoup d’émotions, chaque aspect en sublime un autre, le film est une symphonie. » (Noah).

La troisième projection (Sans Toit ni loi d’Agnès Varda, 1985) aura lieu jeudi 27 janvier 2022.

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