OPTION CAV: LYCÉENS AU CINÉMA

JOHNNY GUITAR (Nicholas RAY, 1954)

LE SOMMET DES DIEUX (Patrick IMBERT, 2021)

Les élèves inscrits en option Cinéma-AudioVisuel participent chaque année au dispositif d’éducation aux images « Lycéens & apprentis au cinéma » qui leur permet de découvrir plusieurs longs métrages en salle et de bénéficier d’une rencontre autour du geste de création avec des professionnels du cinéma.

Dans ce cadre, ils ont visionné, mardi 7 janvier 2025, les deux premiers longs métrages de la programmation. Le premier est un grand classique du cinéma américain: Johnny Guitar, un western de Nicholas RAY, sorti en 1954, western original dont le personnage principal est une femme, Vienna, interprétée par la star hollywoodienne Joan Crawford. Tenancière d’un saloon, Vienna embauche Johnny Logan comme musicien, un homme qu’elle a connu autrefois. Ils vont être en proie à la haine d’Emma Small, jalouse de Vienna et de sa relation avec le héros local, le « dancing kid », qu’elle croit à l’origine de la mort de son frère lors d’une attaque… Le film n’a pas laissé les élèves indifférents même s’ils ont préféré l’autre: « Ce que jai aimé visuellement, ce sont les couleurs vives créant une atmosphère de plus en plus intense au fur et à mesure du film. Les personnages sont très développés et les dialogues sont bien. Jai bien aimé le fait que ce film soit un western moderne, amenant des sujets comme lamour, la liberté etl’audace au lieu de ce quon a lhabitude de voir dans les westerns, c’est-à-dire des batailles et des duels sans arrêt. » (Léonie); « Les personnages sont très bien développés et incroyablement bien joués. Les décors sont exceptionnels et donnent cette ambiance western au film. Également la rivalité entre les deux personnages principaux donne un côté captivant à l’histoire. » (Sarah); « Cest un film qui reste intéressant à regarder car il casse le stéréotype du cowboy masculin qui est majoritairement le personnage principal, alors que dans Johnny Guitar, ce nest pas le cas, là on suit Vienna la gérante dun saloon qui nest pas très appréciée par LA cheffe du village (du nom de Emma) qui va tout faire pour tenter de faire vivre un enfer à Vienna. »(Batiste)

Le second film, Le Sommet des dieux de Patrick IMBERT (2021) est un film d’animation français. C’est l’adaptation du manga éponyme de Jirō Taniguchi. Il se déroule à Katmandou où le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux… Ce second film a davantage remporté l’adhésion des élèves: « J’ai beaucoup aimé le film de par ses décors et son histoire. Je trouve que lhistoire et les personnages sont attachants, on est touché par leur passion et leur sens de laventure malgré le danger que lalpinisme [présente] pour lhomme. Lhistoire est aussi très intrigante, on attend de savoir si le journaliste arrivera à trouver Habu ou bien s’ils arriveront à la fin de leur expédition. Les décors du film étaient impressionnants, les couleurs sont pétantes et les images sont réalistes et nous plongent intégralement dans leur aventure avec eux. » (Aimie); « J’ai aimé ce film car je suis déhabitué au style manga animation donc je mattendais à voir à peu près ce que j’ai vu, c’était donc pas décevant au contraire les idées du film étaient meilleures parfois comme la fin je mattendais à un happy end classique sauf que ce n’était pas tout à fait ça.L’animation jai trouvé vraiment bien fait la fluidité des personnages était super […] de même pour les expressions des visages, les montagnes super bien dessinées [qui] donnent vraiment un sentiment de grandeur, le film arrive très bien à nous faire voir comment une montagne peut être belle et gigantesque.» (Simaõ); « J’ai adoré ce film qui est vraiment très bien bien fait avec ses plans réalistes et intéressants à la fois comme la scène du flash-back où le fan dHabu a voulu laccompagner à grimper sur une haute montagne et quil tombe den haut… »  (Arthur).

Les deux longs métrages font l’objet d’une analyse poussée en cours avec différentes approches selon le programme de chaque classe. A venir dans quelques mois: deux autres longs métrages: Les Délices de Tokyo, film japonaisde Naomi Kawase, 2015 & Tom, film de production régionale réalisé par Fabienne Berthaud, 2022.