ARRAS FILM FESTIVAL

Les élèves de la section CAV du lycée Rostand ont passé la journée du mercredi 10 novembre 2021 au ARRAS FILM FESTIVAL. C’est avec un grand plaisir que nous avons retrouvé cet événement culturel auquel nous avions dû renoncer l’an dernier en raison de la crise sanitaire.

La matinée a été consacrée à deux projections de films inscrits dans la rétrospective « l’imaginaire du chaos »: Atlantique, latitude 41 de Roy Ward Baker (1958)et 747 en péril de Jack Smight, 1974.

Le premier est une minutieuse reconstitution de la tragédie du Titanic qui demeure encore aujourd’hui un film de référence sur la catastrophe, étant basé sur le témoignage d’une cinquantaine de survivants.

«Le fait que ce soient les témoignages des survivants le rend encore plus touchant et plus authentique. » (Orlane),

« Ce que j’ai aimé dans le film, c’est sa manière de présenter le danger. On est face à une menace silencieuse et sournoise: au début, l’icerberg fend la coque mais la tension et le suspense ne sont pas encore là. […] Les passagers continuent de se complaire dans les divertissements du paquebot jusqu’à ce qu’on atteigne le point de non-retour. […] J’aime cette mécanique de menace dormante. » (Noé),

« J’ai beaucoup aimé le fait de faire ressentir au spectateur une palette d’émotions très large […] du rire aux larmes en passant par la pitié, l’espérance, le dégoût. […] Nous adoptions le point de vue d’énormément de personnages: des passagers aisés de première classe, du personnel d’équipage, des familles avec enfants, des hommes seuls… » (Abygaëlle).

Atlantique, latitude 41 a été un véritable coup de coeur pour les élèves!

Le second film, 747 en péril, relate une catastrophe aérienne due à un accident entre un Boeing 747 et un avion de tourisme: Nancy, la cheffe des hôtesses de l’air doit alors remplacer les pilotes, l’un ayant été tué et l’autre grièvement blessé. Certains élèves ont été gênés par le caractère vieilli des effets spéciaux mais d’autres ont apprécié l’originalité du scénario: « J’ai beaucoup aimé ce film qui met à l’honneur les femmes. J’ai aimé le fait que pour une fois, ce soit une femme qui a un poids énorme sur les épaules en attendant les secours. » (Nabil)

L’après-midi, les élèves ont été répartis en deux groupes pour des ateliers pédagogiques de trois heures animés par des intervenants professionnels.

Les élèves de Seconde ont rejoint l’atelier « Effets spéciaux » (en lien avec leur programme de CAV) avec François Vilain à l’Office culturel d’Arras. Il leur a permis de découvrir les secrets des plus grands films en réalisant eux-mêmes une vidéo très surprenante avec ou sans fond vert. « On a pu découvrir certains trucages du montage moderne qui paraissent difficiles mais qui sont en réalité simples. Cette activité laissait beaucoup de place à notre imagination, permettant de créer des situations clairement absurdes. » (Noah), « Avec mon groupe, nous avons choisi que je devais m’asseoir sur une chaise où il y avait la tête de Rebeka. » (Syrianna), « On a eu comme idée de scénario: un homme qui marche puis d’un coup, un portail spatio-temporel s’ouvre et l’homme est kidnappé par la personne sortant du portail. » (Ugo), « Mon groupe et moi avons eu l’idée comme scénario d’un foot entre amis sauf qu’au lieu de jouer avec un ballon, nous jouions avec la tête d’une personne du groupe. » (Louis).

Les Premières et les Terminales ont, quant à eux, participé à l’atelier « Cinéma d’animation », co-animé par Antoine Kempa et Gennaro de Falco à l’hôtel de Guînes. Partant d’une idée originale d’Ahmed, élève de Terminale, ils se sont répartis en trois groupes (conception des décors et des personnages, conception de la bande son, conception des génériques) et ont réalisé Les Casseroles,un court métrage d’animation en stop motion:

« On a assemblé toutes nos idées, tous nos travaux pour former NOTRE court métrage qui a pris vie au bout de trois heures de travail collectif. Grâce à cet atelier, j’ai appris l’envers du décor et surtout l’extrême patience qu’il faut avoir entre le découpage, le coloriage et les centaines de photos qu’il faut prendre, les bruitages qu’il faut refaire pour avoir le son parfait… » (Annabelle), « J’ai appris qu’on pouvait trouver une histoire à partir de deux mots: ici, c’était « casserole » et « balançoire » et qu’on pouvait faire un stop motion de qualité avec des objets simples: magazines, feuilles, crayons gras et caméra pour prendre les photos » (Mathéo).

Un belle journée de cinéma & de création artistique!

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