LYCÉENS AU CINÉMA – FILM N°5/5 DIFFRACTION (programme de courts métrages)LYCÉENS AU CINÉMA – FILM N°5/5

Dans le cadre de « Lycéens & apprentis au cinéma »,  les élèves inscrits en option Cinéma-AudioVisuel (CAV) ont assisté, mercredi 3 mai 2023 au Fresnoy à Tourcoing, à la cinquième et dernière projection du dispositif, un programme de quatre courts métrages réalisés en région Hauts-de-France intitulé Diffraction :

  • Traces, film d’animation de Hugo Fressetto et Sophie Tavert Macian (2019) qui relate les aventures de Karou le traceur et de son apprentie Lani dessinant dans les grottes de l’Ardèche au temps de la Préhistoire
  • Roberto le canari de Nathalie Saugeon (2017) où la mort d’un canari confronte une famille à ses propres deuils
  • Sole Moi de Maxime Roy (2020) où le jeune Daniel pousse son père à avouer à sa mère qu’il va se faire opérer pour changer de sexe
  • Free Flow de et avec Sâm Mirhosseini (2020) qui dépeint la relation complexe entre Zak, Iranien qui a acquis la nationalité française et qui travaille comme scaphandrier au port de Dunkerque et Keivan, migrant clandestin qui rêve de passer en Angleterre.

Affiche présentant 4 photographies illustrant chaque court métrage. Le dessin d'un homme en noir et blanc avec une marque rouge sur le front, un couple qui rit, un couple qui discute devant la mer et une femme dans une rue déserte.

Les courts métrages ont été l’occasion d’aborder l’histoire et l’esthétique du genre et de réfléchir sur la notion de fin ouverte, qui gêne souvent les jeunes spectateurs. De par leur diversité, les films ont su toucher les élèves :

« Les quatre courts métrages étaient superbes, réfléchis et très originaux mais celui qui m’a le plus marqué est ‘Traces’ […] Le fait que les dessins aient été faits sur du sable m’impressionne […] Cela a dû demander beaucoup de temps et de précision, j’ai vraiment été bluffé par cet immense travail !  » (Raphaël) ;

« [Dans ‘Roberto le canari’], on comprend petit à petit que la mère a une maladie qui lui fait perdre ses cheveux, c’était vachement émouvant quand je l’ai compris ! » (Camelia) ; 

« [Dans ‘Free Flow’], on ne sait pas si Keivan est parti mais on peut se poser des questions : c’est ce genre de fin que j’aime car on se l’imagine tout seul, c’est plus intéressant qu’une fin [qui donne à voir], c’est mon avis. » (Tulin).

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